École Scientifique et Technologique pour le Développement Africain

Depuis des années, la problématique du Développement du continent africain a été au centre de plusieurs discussions et conférences. Plusieurs organismes et institutions s’activent depuis des décennies pour un « décollage » de l’Afrique.  Le programme des Nations Unis pour le Développement, la coopération au développement, l’aide au développement. Il a même été évoqué la notion du «  plan Marshallpour l’Afrique» ; plus récemment, les discussions s’articulent autour« du transfert de technologie  ». De nos jours, la communication est plus axée sur la notion est tu type « coopération gagnant-gagnant  ». Mais que faut-il pour développer l’Afrique ?

Si l’on reconnaît que l’absence du développement du Continent Noir entraîne tous les fléaux : malnutrition, immigration, piraterie, pandémie etc…, il y a lieu de se demander comment passer du sous développement au développement ?

Il est évident de constater qu’il n’existe pas de pays développé qui ne soit industrialisé. Il n’existe pas non plus de pays industrialisé que ne soit développé. De ces deux assertions, il découle aisément que pour développer l’Afrique, il faut donc l’industrialiser. Mais l’industrialisation est basée sur la Technologie et la technologie est le produit des ÉCOLES.

En résumé, le développement prend sa racine dans l’école ; mais comment configurer l’école africaine afin qu’elle soit l’officine de la Technologie, du développement et de la croissance ? Voilà ce qui nous occupe dans le cadre de ce projet de La Réforme Éducative. Mettre au point un système éducatif qui réponde aux besoins des africains en se fondant sur la recherche endogène et la géothermique.

Au-delà du développement matériel, personnel et national, l’instruction est l’essence même du citoyen. L’école est une étape de la vie tout comme la marche et la parole. A l’image de ces deux valeurs purement physiques, qui viennent dans une vie et la déterminent tout le long, l’éducation scolaire est l’habillement de l’esprit. Sa carence crée un déséquilibre, un handicap anachronique que rien ne saurait palier. Tout est dans l’éducation et il n’y a rien sans elle. L’école forme la personne et lui permet de se connaître, de se découvrir, de se connecter sur l’univers et d’évaluer ses capacités. Elle lui permet de se définir par rapport à la société ; une SOCIÉTÉ si elle est constituée d’instruits. L’école ouvre la voie de l’épanouissement, de la découverte de l’autre et des règles qui fondent une société. L’école construit l’esprit inhérent au corps qui grandit dans un respect de sois et des autres. L’éducation est le domaine de définition d’une personne. Elle seule évite l’état précambrien. L’école forme la Nation. L’école est la prémisse du développement.

Cette place prépondérante de l’école a été comprise depuis, dans les pays du nord qui ont imposé l’instruction, la scolarité jusqu’à un certain âge dans un système démocratique où l’individu a le choix. C’est d’ailleurs l’une des seules obligations sociales que l’on trouve dans plusieurs pays démocratiques où le jeune a le choix de tout sauf une obligation scolaire souvent jusqu’à 18 ans. Comment peut-on comprendre qu’en Afrique, au 21 ième siècle, l’école reste encore facultative et l’ÉDUCATION 

demeure un luxe ?…

Le premier facteur du développement est la RESSOURCE HUMAINE. Comment former le Capital Humain et développer en Afrique, la Matière Grise nécessaire pour l’éclosion du continent ?